Le président argentin Javier Milei prend les devants dans une affaire qui secoue son gouvernement. Dans un geste sans précédent, il a personnellement saisi le Bureau anticorruption argentin pour examiner d’éventuels comportements inappropriés au sein de son administration, y compris les siens, concernant le projet de cryptomonnaie LIBRA.

Cette initiative intervient alors que l’opposition au Congrès menace de lancer une procédure de destitution, accusant le président d’avoir promu une cryptomonnaie qui s’est effondrée peu après son lancement. Pour faire face à cette crise, Milei a créé une unité spéciale chargée d’enquêter sur l’affaire et de transmettre ses conclusions à la justice.

Les pertes financières liées à LIBRA sont considérables. Une analyse forensique des transactions révèle l’ampleur du désastre :

• 24 portefeuilles numériques ont perdu plus d’un million de dollars chacun
• 61 adresses ont subi des pertes dépassant 500 000 dollars
• Le cas le plus dramatique concerne un investisseur ayant perdu 5,17 millions de dollars, ayant investi 5,6 millions pour n’en récupérer que 430 000

Cette affaire met en lumière les risques liés aux cryptomonnaies et soulève des questions sur la responsabilité des dirigeants politiques dans la promotion d’actifs financiers volatils.